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Portrait de professionnelle : Mélanie, auxiliaire de puériculture en devenir

le 08/06/2023

 

Après avoir exercé en tant qu’Agent de service hospitalier (ASH) durant huit ans au Centre de cardiologie du Pays basque (Ramsay Santé), situé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Mélanie a souhaité se diriger vers le métier d’auxiliaire de puériculture et réaliser son rêve d’enfant. Portrait.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mélanie, 27 ans. Après avoir obtenu mon baccalauréat professionnel en accompagnement, soins et services à la personne, j’ai débuté ma carrière professionnelle en 2015, en tant qu’Agent de service hospitalier (ASH) au Centre de cardiologie du Pays basque. Actuellement, je suis en formation pour devenir auxiliaire de puériculture : un objectif que je me suis fixé depuis mon plus jeune âge !

 

Comment se déroule votre formation ?

Je réalise actuellement une formation de onze mois au sein de l’agence de Bayonne du réseau Greta-CFA Aquitaine. Étant donné que je dispose déjà d’un baccalauréat professionnel en accompagnement, soins et services à la personne, je suis dispensée de certains blocs (3 sur 5). J’étudie principalement le développement de l’enfant, ses différentes pathologies, les soins pédiatriques ainsi que la pharmacologie. Au cours de cette formation, j’ai déjà réalisé deux stages en crèche. Mon prochain stage aura lieu à la fin du mois de mars 2023 au service néonatologie d’un hôpital bayonnais.

 

En quoi consiste le métier d’auxiliaire de puériculture ?

Il s’agit d’un métier très varié. À la crèche, une auxiliaire de puériculture accompagne les enfants dans leurs activités et gestes de la vie quotidienne. Elle participe activement au développement des enfants avec des activités adaptées à leur âge, pendant que leurs parents ou tuteurs sont au travail.

En néonatalogie, les missions sont différentes. Ce métier permet d’exercer des gestes plus techniques, d’assister les infirmières lors de la réalisation de soins, en plus de l’accompagnement du nouveau-né et des parents.

Une auxiliaire de puériculture peut également travailler dans des services comme la pédiatrie, la maternité ou autres établissements qui accueillent des enfants en difficultés et en situation de handicap.

  

Quels sont les défis auxquels vous êtes confrontée dans la réalisation de cette formation ?

Afin de pouvoir réaliser cette formation, j’ai dû mener de multiples tâches administratives jusqu’à l’acceptation de mon dossier (six mois plus tard). J’ai la chance d’être financée tout au long de ma formation, qui me passionne mais qui peut également être source de difficultés par moments, en raison de la reprise du rythme scolaire auquel je n’étais plus habituée.

 

Avez-vous un souvenir marquant à nous raconter ?

Lorsque j’ai validé le premier bloc de ma formation (fin janvier 2023), je me suis littéralement effondrée ! Ce fut un premier grand soulagement pour moi.

 

Comment aimeriez-vous voir évoluer votre profession ?

J’aimerais avant tout que le métier d’auxiliaire de puériculture soit davantage reconnu auprès du grand public, mais aussi du monde médical. Il s’agit d’un métier varié et complet, qui ne se limite pas aux jeux et aux soins du quotidien.